Ch. 4: La fondation de la foi
Série Épée de l'Esprit > Livre Une Foi Vivante
[Extrait du chapitre]
Le mot hébreu dabar est utilisé près de 400 fois dans l’Ancien Testament pour décrire «la parole» de Dieu. Dabar signifie presque toujours une communication verbale de Dieu à des hommes ou des femmes sous la forme d’un commandement, d’une prophétie, d’un avertissement ou d’un encouragement. Dabar se réfère à la parole écrite de Dieu seulement dans le Psaume 119 où elle est utilisée comme synonyme du terme «loi» correspondant aux cinq premiers livres de l’Ancien Testament.
Dabar signifie littéralement «ce qui se trouve derrière», et lorsque ce mot est traduit par «parole», il désigne «un son significatif qui révèle tout ce qui peut se trouver derrière ce même son». Nous devons comprendre que cette «autorévélation» est l’essence même de l’enseignement biblique sur la parole de Dieu.
Dans la pensée hébraïque, la «dabar» de quelqu’un, sa parole, était considérée comme un prolongement de sa personnalité mais aussi regardée comme une entité qui existe en soi de manière substantielle. Ainsi, nous pouvons dire que dans l’Ancien Testament, la Parole de Dieu était la révélation de Dieu de lui-même par les prophètes, révélation qui, une fois exprimée, existait de plein droit et pour toujours.
La révélation de soi-même
Nous sommes tellement habitués de nos jours à nous référer à la Bible en tant que «Parole de Dieu» que nous avons tendance à penser à la «Parole» uniquement comme séparée de Dieu et indépendante par rapport à lui. Nous devons reconnaître que «la Parole» est aussi un aspect de la nature et la personnalité de Dieu.