Ch. 8: Juger la révélation
Série Épée de l'Esprit > Livre Ecouter Dieu
[Extrait du chapitre]
Durant la période de l’Ancien Testament, Dieu parlait aux gens par ses serviteurs qui l’écoutaient, les prophètes oints. Ils apportèrent progressivement au peuple d’Israël la révélation personnelle de Dieu. Leurs paroles, étant la Parole même de Dieu, étaient infaillibles.
Toutefois la révélation des prophètes de Dieu était toujours limitée et incomplète. La révélation complète et finale de Dieu à l’humanité ne pouvait être apportée que par la Parole Personnelle de Dieu, le prophète suprême, le bienaimé Fils de Dieu, le serviteur souffrant de Dieu.
Arrivé à la fin de la période du Nouveau Testament, Dieu avait communiqué sa Parole pleinement et complètement à l’humanité. Cette révélation a été consignée dans la Parole écrite de Dieu. Cette Parole écrite est le rapport de Dieu, infaillible, soufflé par lui, faisant autorité et suffisant, que Dieu adresse à tous les peuples à toutes les époques.
De ce fait, nous ne jugeons pas la Parole écrite de Dieu, et en vérité nous n’oserions pas la juger. Au contraire nous l’acceptons, nous nous soumettons à elle, nous lui obéissons et c’est nous qui sommes jugés par elle. Nous voyons cela dans Hébreux 1:1–2, 2 Timothée 3:15–17, 2 Pierre 1:3–4; 19– 21 et nous considérons cet aspect de la Parole plus à fond dans Une foi vivante.
Cela signifie que depuis l’époque de la première église dans le livre des Actes, aucune révélation prophétique n’a pu ou ne peut prétendre au même niveau d’inspiration et d’infaillibilité que celui de l’Ecriture.